9 novembre 2018

Les réseaux sociaux, dans leur forme actuelle, encouragent les chambres d’écho, la violence, l’intimidation, la désinformation et la haine.
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Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai dénoncé un commentaire violent, raciste, misogyne, sexiste, homophobe, diffamatoire, de désinformation ou xénophobe. Toujours la même réponse : cela respecte nos règles, désolé. Tous les problèmes concrets concernant ces sujets me touchent et je n’ose croire que des compagnies générant des milliards de profits ne font plus d’effort pour enrayer cette ignominie. 

De plus, je considère tous leurs systèmes de commentaires actuels comme étant archaïques, voire cruels pour la raison et les coeurs. En plus de donner pratiquement autant d’importance au premier commentaire qu’à la nouvelle elle-même, elle encourage la désinsformation et le fanatisme. De plus, elle noie les utilisateurs dans une mer de commentaires négatifs, rédigés par nombre de personnes ne comprenant clairement pas l’impact émotionnel de leur diarrhée verbale. 

Je suis finalement très sensible aux problèmes causés par la cyber dépendance ainsi que la fuite des capitaux québécois vers les paradis fiscaux qu’ils engendrent. 

Je n’utiliserai donc pas les réseaux sociaux.

Non, je ne nourrirai pas la banque publicitaire de Facebook et je ne comblerai pas le vide sidéral sur Instagram.
Non, je ne polluerai pas vos vies de mes visites au dépanneur ni de la dernière série qui amplifie mes moments de détente.

Je souhaite plutôt, autant que possible, utiliser le courriel comme alternative pour communiquer avec vous ainsi qu’un blog.
Je crois que c’est deux modes de communication sont les moins intrusifs pour vos vies et sont en cohérence avec une bonne hygiène d’échange.

Puisque je ne partagerai jamais rien sur vos réseaux sociaux respectifs, je vous encourage donc fortement à vous inscrire à ma liste d’envoi ou à visiter, si vous le désirez, ce site web. 

Mon but est de vous redonner votre liberté d’action.

Les réseaux sociaux n’ont plus rien de personnel, du moins pour les artistes, les entreprises et les médias.
Tant que les réseaux sociaux ne mettront pas en place des systèmes de communication plus respectueux, plus humaniste, je serai absent.
Je ne laisserai pas un algorithme ou le pouvoir de la publicité décider à votre place.

J’encourage tout artiste à faire de même.

PB